mercredi 23 janvier 2013

pas banale ...

Mes copines à la fac me chariaient toujours quand on s apprêtait à sortir (meufs 20 piges : progestérone en wonderbra avec du gloss). Je detestais prêter mes sapes et mon parfum.

C est moi quoi, mon empreinte. Je n ai pas choisi tout ça au hasard... 
 Et c est vrai que malgré un physique qui se remarque un peu plus j ai toujours détesté être banale. Ce n est pas moi ça. Je dois porter et exposer ma signature. 

Certes j ai eu des périodes à l école ou je suivais le moov, jean levis et autre foutaise de look sans look. Vers 15/16 ans j aimais aller sur Nancy puis Paris plus rarement. Car oui j habitais en Meuse... Et là je me suis passionnée pour les friperies les magasins farfouille et les marques qui revolutionnaient un peu la mode à notre échelle, de no name a sinequanone. 
Des styles j en ai eu beaucoup, du grunge au hippie chic etc etc mais jamais j ai voulu ressembler aux autres. Il fallait au moins que j ai du détail de compet lol. J ai de délicieux souvenirs vestimentaires en tête et aussi des looks relativement chelous. Ceci dit rien d évident à ce moment en province de se nipper avec des formes généreuses. Jamais trouvé de soutif d ailleurs. Pourtant j accusais bien 30kgs de moins... 

 Impossible d être banale. Je me sentais tellement différente en étant lookée pareille que le commun des mortels. Oui ça parait paradoxal mais en y regardant de plus près non au contraire. Le look c était un tout dont le physique fesait partie, de la taille des hanches à la coupe de cheveux. Mais bon sang que c est pauvre d identité ! C est pas vivant ça, ça manque de nous même. J ai essayé de me noyer dans la masse par ras le bol des regards ou par nécessité pour un job. Ben je manquais encore plus de confiance en moi. Oui... parce que c est bien la l origine du problème, je le sais bien... 
 Mais après tout si l'assurance me vient souvent grâce à cela, pouquoi pas? Je ne suis pas personne si j enlève ça, je suis toujours moi. Mais j aime ça. J aime être entièrement moi, mes couleurs j aime ça. Et je n ai jamais été conformiste. Les apparences sont clairement trompeuses, elles révèlent de bonnes ou de mauvaises surprises. 

 Je ne cesserai jamais de le dire : tout est dans l attitude! 

 On n irradie pas de ce que l on porte mais de ce qu on est. 
Non monsieur, non madame, je ne suis pas banale. Et je vous souhaite une bonne journée.

lundi 7 janvier 2013

l égoisme, c est de quel côté...

Je lis beaucoup de commentaires à propos du suicide d un jeune rappeur, qui a tweeté son futur geste, clamant son amour pour une fille qui ne voulait plus de lui... Mais DE QUEL DROIT les moralisateurs azerty insultent cette fille? DE QUEL DROIT ils insultent ce défunt garçon? J ai vécu ce drame plus d une fois, touchée comme je ne le souhaiterai jamais, même à mes pires ennemis, ce ne sont pas des fêlures mais des gouffres à porter à vie au plus profond de son cœur à son âme... Dieu m en est témoin, j ai autant de haine que d amour pour eux, de l incompréhension à la compassion. Mais c est malheureusement tout ce qu il nous reste. Avec les souvenirs. La seule chose que je sais c est que justement ON NE SAIT PAS ce qu il se passe dans la tête de ces malheureux. J ai bien peur qu on ne le sache jamais, c est improbable, impalpable J ai mal de savoir qu ils ont pu être dans une détresse si profonde et que peut être a ce moment je riai aux éclats. La culpabilité est un sentiment que je tutoie à chaque souffle. Mais était ce à moi de renverser les choses? Aurai je eu le pouvoir de le faire ou de retarder? Nul le sait. On ne sait pas, c est comme ça, il faut apprendre a vivre avec. Entre colère et chagrin, on le vit comme une trahison mais qui sommes nous enfin pour faire tourner le désespoir d un être autour de notre nombril... Nous pourrions en parler sans fin, puisque comme pour beaucoup de choses, on deteste ce que l on ne maitrise pas. Lâcheté ou courage, c est l une ou l autre définition qu ose donner le commun des mortels. Oui c est dur d accepter L inacceptable et de continuer sans lui, elle ou eux mais le choix, on ne L a pas. Pour apaiser notre propre douleur il faudrait peut être respecter la leur... Quoi qu il en soit, on ne saura jamais pourquoi ils ont été jusque là, ce doit être la raison pour laquelle nous sommes là. Que vos âmes ne soient plus torturées, soyez en paix.